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05/10/2008

MATHIAS VANOVERBEKE a le surf pour seule passion

Les mouvements de base, il les a appris de son père, mais ensuite il a commencé à tester les tricks les plus fous, est tombé quelques fois sur des rouleaux dévastateurs, a bu quelques tasses d'eau salée avant de réussir à se hisser sur sa planche.

Entre-temps, Mathias Vanoverbeke, beach boy de Bredene, est devenu l'un des meilleurs surfeurs de Belgique. Le temps est donc venu de présenter ce nouveau phénomène.
Mathias: La première manche du Championnat de Belgique de surf aurait dû se dérouler à Blankenberge, mais la météo n'a pas été du même avis. Ce fut donc la seconde partie à Berria en Espagne qui a été le premier grand test pour moi. J'ai réussi à décrocher une médaille d'argent, ce qui n'est pas rien. J'espère encore pouvoir faire quelque chose pendant la dernière partie en France et je vais aller sur place pour me préparer de la meilleure des manières. Si j'arrive à garder ce niveau, je deviendrai surfeur professionnel. Pour cela, il faut vraiment que je me donne à fond. Si ça ne marche pas, j'espère alors trouver un job chez O’Neill ou un de mes autres sponsors afin de rester en contact avec le milieu du surf.

GUIDO: Tu surfes pendant toute l'année?
Mathias: Je passe souvent l'hiver en Belgique. Je surfe alors avec une épaisse combinaison. Le reste de l'année, j'essaie de voyager le plus possible. J'ai donc déjà été entre autres au Maroc, à Fuerte Ventura, aux Îles Canaries et Bali. Lors de ce dernier voyage, nous sommes restés pendant 32 heures dans un avion et ça valait vraiment le coup, mais il ne faut pas automatiquement aller loin pour trouver de bonnes vagues. Cette année, nous nous sommes rendus dans un formidable lieu en France pour une compétition: des vagues parfaites se succédaient, l'eau était chaude, le soleil brillait et il n'y avait personne pour t'empêcher de bien surfer. Un vrai plaisir.

GUIDO: Tu n'en as jamais marre?
Mathias: Parfois, je surfe chaque jour pendant un mois complet. J'ai alors un trop-plein. D'autres fois, les dieux de la météo ne sont pas avec nous et je reste pendant deux mois sans surfer. Alors, je fais quelques kilomètres supplémentaires ou je pédale sur de petites vagues pour entraîner les muscles de mes bras, car un surfeur a besoin d'une condition physique sans faille. Pour le moment, je n'ai pas encore cette condition, mais j'y travaille. Durant la semaine précédant une compétition, je ne bois par exemple aucune goutte d'alcool, je me couche tôt et je mange des pâtes à volonté pour être au top pour le jour de vérité. Les étirements sont aussi importants. Au plus souple tu es, au mieux tu peux surfer.

GUIDO: Une bonne condition, de la souplesse… et une bonne dose de culot?
Mathias: Il faut en effet une bonne dose d'audace, mais ce n'est pas pour autant un sport dangereux. En tout cas pas chez nous. Dans des régions comme Hawaï et Bali, les vagues s'écrasent sur les récifs et sont plus impressionnantes alors que l'eau est moins profonde. Si tu tombes, tu touches directement le sol, ce qui peut faire très mal. Personnellement, je n'ai pas été épargné par les blessures. Comme par exemple cette fois où l'aileron de mon surf m'a coupé la lèvre ou quand le nez de ma planche m'a fortement blessé dans le coin de l'œil. Si ce coup avait été porté cinq millimètres plus près de mon œil, je serais devenu aveugle. Mais cela ne m'effraie pas. J'espère continuer à surfer, même quand je serai vieux. Alors, j'achèterai une plus grande planche et j'essayerai de rester debout sur de plus petites vagues! (rires)

(SVR)


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