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02/03/2015

NATHAN SORET: La star montante de Radio Contact a… 19 ans!

C’est par un mercredi après-midi qu’est fixée à RTL House notre rencontre avec Nathan Soret, 19 ans, jeune animateur de la tranche horaire du dimanche entre 16 et 20 heures sur Radio Contact. Il nous parle de son parcours, de ses études et, évidemment, de la radio…


GUIDO: Nathan, tu n’as pas vingt ans et tu as déjà ta tranche horaire à toi sur Radio Contact. C’est incroyable, non?

Nathan: Ce n’est pas incroyable, parce qu’il y en a plein d’autres qui l’ont fait avant moi, mais c’est vrai que c’est une super chouette opportunité. Et c’est une belle preuve de confiance de Radio Contact.

 

GUIDO: Comment t’es-tu retrouvé si vite sur antenne?

Nathan: Ça s’est vraiment fait par hasard. Ils cherchaient un animateur ici pour la rentrée. Et je suis arrivé pour un autre projet, très orienté réseaux sociaux, la gestion des comptes de Radio Contact, etc. Ensuite, ils ont appris que j'étais sur une radio locale. Je faisais plus ça par passion, c’était un passe-temps. Ils m’ont demandé de remettre une démo et après quelques échanges, ça c’est fait comme ça ultra rapidement et j’ai été pris en août, pour la rentrée.

 

«Le milieu des médias, c'est quelque chose pour lequel je vis»

 

GUIDO: La radio, ce n’était donc pas une vocation à la base?

Nathan: Si, mais j’ai l’habitude de toucher un peu à tout. C’est quelque chose qui m’occupait beaucoup l’esprit, et dans lequel j’ai beaucoup investi de temps et d’énergie ces deux dernières années. Mais je me disais la chose suivante: si à la rentrée, ce n’est pas ça, ce sera quelque chose dans le milieu des médias et je reviendrai à la radio à un moment ou à un autre. Après, ça reste une passion, le milieu des médias, c’est quelque chose pour lequel je vis!

 

GUIDO: Ta grande connaissance des réseaux sociaux a dû t’aider, non?

Nathan: En fait, je travaille à RTL depuis deux ans. Je suis consultant en communication digitale, réseaux sociaux et c’est comme ça que je suis rentré à Contact. J’ai commencé à gérer les réseaux sociaux de Contact pour Tomorrowland. Mon boulot - à mi-temps - ici à RTL, c’est d’être coordinateur réseaux sociaux pour la station pour l’ensemble des animateurs et le bonus, c’est le fait de faire de l’animation. Mais mon boulot principal, c’est le community management. Les réseaux sociaux m’apportent le fait d’être en communication permanente avec les auditeurs et ça, c’est quand même pas mal. C’est ça qui est génial, on a un retour très rapide sur ce qu’on fait sur antenne, je ne sais pas comment ça pouvait être il y a vingt ans, peut-être qu’on recevait une lettre qui disait «J’ai bien aimé votre intervention». (rires)

 

GUIDO: En parallèle, tu es toujours étudiant en communication à l’IHECS. Comment parviens-tu à gérer ton planning?

Nathan: Je reviens justement de l’école, d’ailleurs! C’est très compliqué. Il arrive que je vienne le matin à la radio pour régler quelques petits trucs, que je retourne à l’école pour aller à un cours que je ne peux absolument pas rater, puis je retourne à la radio, puis à l’école… Parfois, il m’arrive de faire deux ou trois allers-retours par jour, le pire c’est que ce n’est pas tout près, il y a  une bonne demi-heure et je suis en transports en commun. Bus, métro, Villo! parfois, j’alterne un peu tout. (rires)

 

GUIDO: Est-ce que les autres étudiants t’écoutent? Est-ce que les profs te parlent de tes performances?

Nathan: C’est une question qu’on me pose souvent, mais à chaque fois j’ai une réponse un peu banale, mais non, ce n’est pas le cas. En cours, je me fais rarement remarquer, je ne suis pas du genre à participer à toutes les soirées ou à me mettre en avant. Je vais en cours quand c’est le strict nécessaire, je suis toujours très discret: même pour les travaux de son et radio, je fais juste ce qu’on me demande. Je n’ai pas envie d’avoir cette image de quelqu’un, qui parce qu’il fait de la radio, se met en avant. Ce n’est pas du tout mon style. Du coup, à part mes proches amis, j’ai l’impression que personne à l’école n’est au courant. Aucun prof, aucun étudiant n’est venu me trouver en me disant «Je t’ai écouté!». Je n’ai pas de rêve à vendre de ce côté-là. (rires)

 

«J'ai été impressionné par l'accueil des autres animateurs à Radio Contact»

 

GUIDO: Tu rêves encore d’autre chose, au niveau professionnel? À la fin de tes études peut être?

Nathan: J’ai eu la chance, depuis deux ans, de pouvoir travailler à RTL dans un autre domaine, donc c’est vraiment un milieu dans lequel j’ai envie de me développer. Après, sincèrement, je vis beaucoup au jour le jour et je ne sais pas ce que je ferai dans un mois, dans six mois, dans trois ans. Peut-être que dans trois ans, j’aurai un diplôme, peut-être que non et que je partirai sur un autre continent (sourire), je n’en sais rien du tout. J’ai vraiment envie de me laisser aller avec les opportunités, de travailler au jour le jour et on verra où ça me mènera plus tard…

 

GUIDO: Tu as travaillé pour Le FigaroLe SoirSud Presse, ... Qu’est-ce que tu y as appris qui te serve encore aujourd’hui?

Nathan: Pour retracer un peu mon parcours, j’ai créé mon blog lorsque j’avais 14 ans. Un ou deux mois plus tard, j’ai été repéré par Le Figaro qui m’a proposé de bloguer pour eux. Donc, je n’ai pas travaillé dans le sens premier du terme: ils m’offraient une vitrine et j’ai pu interviewer des artistes que j’appréciais vraiment. À 14 ans, c’était vraiment un truc de fou. Après, je me suis dit: «OK, c’est bien de pouvoir écrire mes papiers, de bloguer à distance, mais je reste chez moi. J’ai envie de voir à quoi  ressemble une vraie rédaction». J’aimais déjà l’écriture, alors j’ai envoyé un mail à deux rédactions locales à Verviers: L’Avenir et Sud Presse, qui ont été les premiers à me répondre. Ils m’ont proposé d’aller travailler chez eux, dès que j’avais un moment de libre, et là j’ai appris énormément. Je suis content d’avoir fait ça avant la radio parce que je trouve que c’est très important d’avoir une base écrite et journalistique.

 

GUIDO: Parle-nous un peu de l’ambiance à Radio Contact. On sent une vraie complicité entre les animateurs…

Nathan: Je trouve que c’est propre à Radio Contact. Dès que je suis arrivé, j’ai été vraiment impressionné par l’accueil de tous les autres animateurs. Au point de vue de l’animation, ils ne te veulent que du bien. C’était beaucoup de conseils, mais très bienveillants dans la manière, et j’ai beaucoup apprécié. Quand on arrive dans une radio, on ne peut pas tout de suite connaître le ton de la radio, l’humeur, la façon dont il faut communiquer avec les auditeurs. Ici, je m’entends vraiment bien avec tout le monde, c’est très important, l’entente est primordiale et, depuis la rentrée, je me marre vraiment bien. Je pense que ça se ressent vraiment à l’antenne, avec David (Antoine), par exemple, dans le 16-20, il nous arrive de nous marrer aussi bien à l’antenne qu’en-dehors. Pour le coup, je pense qu’on ne ment absolument pas aux auditeurs, et s’ils le ressentent comme ça, tant mieux parce qu’on essaie vraiment de leur apporter du feel good (rires).

 

GUIDO: Tu es verviétois à l’origine et tu vis maintenant à Bruxelles. Comment se passe l’adaptation?

Nathan: Je suis né à Malmédy. À 17 ans, je suis arrivé à Bruxelles, je venais de terminer mes secondaires. Je suis allé en internat, par choix, parce que c’était plus facile niveau 'rapport qualité-prix'. Pendant deux ans, je suis resté là-bas, ça m’a permis de m’habituer à la capitale, en ayant certaines restrictions aussi. Des choses qui, en tant que jeune, sont un peu 'chiantes', mais ça m’a discipliné: le fait de rentrer à minuit, les repas à heures fixes, chacun sa chambre, etc. Je me suis très vite senti quasi plus bruxellois que verviétois. Ça fait un peu le mec qui renie le lieu d’où il vient, mais c’est vraiment une ville que j’adore et dès que je rentre à Verviers, je ne pense qu’à retourner à Bruxelles. Depuis la rentrée, je suis en colocation avec deux très bons amis à Etterbeek, et je me marre encore plus, c’est une vie différente, des responsabilités différentes aussi.


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