Audrey Leunens: «Je récupérais mes amis en fin de soirée pour m'assurer que tout le monde allait bien!»
Depuis quelques mois, Audrey Leunens a débarqué à la co-présentation du débat dominical de RTL-TVI, C'est pas tous les jours dimanche en compagnie de Christophe Deborsu. Après une année marquée par la crise de la Covid, nous avions envie de sortir la journaliste de son quotidien en lui posant des questions sur ses années d'études.
GUIDO: Tu as fait des études de journalisme à l'ULB…
Audrey Leunens: À l'époque, cette section reprenait journalisme, information et communication. Si les deux premières années étaient plus globales, on avait ensuite le choix entre journalisme ou communication d'entreprise. Depuis l'âge de huit ou neuf ans, je savais que je voulais devenir journaliste. C'était vraiment le métier qui me bottait. C'est pour cette raison que je me suis inscrite dans ces études.
GUIDO: Quel bilan tires-tu de ces études?
Audrey Leunens: J'ai réellement adoré mes études. Même si j'ai été un peu perturbée de réaliser un stage uniquement en dernière année. Et si j'avais constaté à ce moment-là que ce job ne me convenait pas? Heureusement, ça n'a pas été le cas en ce qui me concerne. J'ai par contre des potes qui sont sortis de deux mois de stage en se disant que ce métier n'était pas fait pour eux.
GUIDO: Il y a forcément des cours qui t'ont donné plus de difficultés que les autres?
Audrey Leunens: Je me souviens plus particulièrement de mes cours de sciences éco, quelque chose d'inconcevable pour moi… Déjà en arrivant au cours, j'étais certaine de ne pas y arriver!
GUIDO: Tu te dirigeais plutôt vers la presse écrite ou l'audiovisuel?
Audrey Leunens: J'avais le sentiment d'être plutôt quelqu'un de l'écrit même si la théorie me semblait très compliquée. Je me dirigeais donc plutôt vers la presse écrite. Pourtant, dès que j'ai fait mes stages en radio, je suis tombée amoureuse de ce média. Le journalisme, pour moi, c'est servir les gens, les informer au mieux de ce qui se passe dans le monde grâce à des accès qu'eux n'ont pas, quel que soit le média utilisé.
GUIDO: Tes études t'ont-elles bien préparée au métier?
Audrey Leunens: Je pense que j'étais prête. Notamment parce que mes stages m'avaient prouvé que j'étais capable de le faire. Personnellement, j'aime apprendre tout le temps, il y a donc des tas de choses qu'on peut continuer à assimiler sur le terrain. Les médias sont nettement plus vastes aujourd'hui et offrent davantage de possibilités qu'il y a quelques années. Même si mes études m'ont apporté beaucoup, ce métier, on doit le ressentir. À côté de la théorie nécessaire, c'est par la pratique qu'on ne va jamais cesser de s'améliorer.
GUIDO: Tu étais une étudiante plutôt assidue ou fêtarde?
Audrey Leunens: Un peu des deux! J'étais plutôt assidue, mais surtout le matin! Le problème, c'est que je retrouvais mes copains à midi et on avait du mal à redécoller pour la deuxième partie de la journée! J'étais toujours présente aux cours pour lesquels j'avais plus de difficultés. Par contre, les profs qui ne faisaient que raconter ce qu'il y avait dans leur syllabus me voyaient nettement moins au cours. Fêtarde, je l'étais aussi, j'aimais bien sortir et profiter de ma vie d'étudiante. Mais quand il fallait s'y mettre, je savais dire «stop». J'ai eu la chance de toujours trouver l'équilibre entre mes études et la fête.
GUIDO: Tu as participé de façon active au folklore étudiant?
Audrey Leunens: Je n'ai pas fait mon baptême, j'étais trop trouillarde pour ça. Me mettre gueule en terre en petite culotte, c'était juste pas possible pour moi. Par contre, j'ai beaucoup d'amis qui l'ont fait, je fréquentais donc beaucoup leurs cercles respectifs, en spectatrice. Et je les récupérais tous en fin de soirée pour être sûre que tout le monde allait bien!
GUIDO: Où pouvait-on te croiser à coup sûr à cette époque-là?
Audrey Leunens: J'étais minimum une fois par semaine à la Jefke, bien évidemment. On buvait dans des gobelets en plastique, ce qui est une ignominie aujourd'hui! Des gobelets en plastique qu'on balançait et qu'on se prenait en pleine tronche! J'ai encore mes Doc Martens de l'époque, impossible de savoir ce qu'il y avait dessus à l'époque, je préfère ne pas savoir!
GUIDO: Tu vivais chez tes parents pendant tes études…
Audrey Leunens: J'ai réellement appris à gérer ma liberté pendant cette époque-là tout en endossant certaines responsabilités de la vie d'adulte. J'ai eu la chance d'avoir des parents qui m'ont laissée assez libre de faire ce que je voulais et de profiter d'une certaine insouciance relative aux années d'études. Bon, ils n'étaient pas fans de mes sorties, ça c'est sûr! Mis à part cela, ils étaient très respectueux de mon travail quand je devais étudier et ils prenaient bien soin de moi. Je ne devais pas m'inquiéter de savoir si j'avais à manger ou pas et on me servait mon petit café le matin! Ils savaient aussi très bien qu'il ne fallait pas me parler le matin! (sourire)
GUIDO: Si le journalisme a toujours été ta passion n°1, tu n'as jamais envisagé d'autres études à un moment donné?
Audrey Leunens: Même si j'ai toujours voulu être journaliste, il y a quand même un autre métier qui m'intéressait: le stylisme. Quand j'ai été diplômée de journalisme à l'ULB, je pense qu'on était 150 à sortir de l'école! C'est là que je me suis dit que si je ne trouvais pas de job dans l'année, je reprendrais des études à La Cambre. Ce qui n'a pas été le cas étant donné que j'ai trouvé rapidement du travail sur Bel RTL pour l'Info-Trafic. Et je n'ai plus jamais bougé puisque ça fait maintenant 17 ans que je suis chez RTL! (rires)
La rentrée télé d'Audrey Leunens
Une rentrée chargée
«Je suis toujours excitée par la rentrée, j'attends toujours cela comme un certain renouveau dans chaque saison. Je suis très sereine par rapport à ça, j'aime bien les changements, les nouveaux défis, les challenges… Et j'espère garder cette sérénité et cette rigueur journalistique encore longtemps.»
La Covid dans tous les débats
«On a pratiquement été monothématiques pendant un an dans C'est pas tous les jours dimanche. Depuis le carnaval, on a recommencé à devenir plus politique ou axé sur d'autres sujets de société. On ne pouvait évidemment pas passer à côté de cette pandémie qui suscitait beaucoup de questions de la part des téléspectateurs.»
Christophe Deborsu
«Ça a matché directement entre nous. Bizarrement, sur antenne je suis toujours posée et je pense que ça l'apaise beaucoup dans son travail, lui qui est plus speed et toujours rigoureux.»
Un petit mot pour les étudiants
«Bonne rentrée à tous les étudiants! Foncez, faites ce que vous avez envie de faire, ne vous laissez pas influencer et surtout amusez-vous!»
Photo: © PomPom