Fiona De Paoli: «J'ai essayé plein d'études qui ne me correspondaient pas»
Nouvelle venue parmi la team des speakerines de RTL, Fiona De Paoli a immédiatement charmé les téléspectateurs de la chaîne. Nous avons voulu en savoir plus sur le parcours étudiant de la présentatrice.
Fiona De Paoli: J'ai fait des études en communication à la HELHa à Tournai. Durant ces études, on a le choix de prendre une option en troisième année, c'est à ce moment que j'ai choisi le journalisme.
GUIDO: Ce choix d'études a-t-il été évident?
Fiona De Paoli: Pas du tout! À 18 ans, j'étais extrêmement perdue. Personnellement, j'ai trouvé qu'on n'était pas assez aiguillé à la fin des secondaires. Du coup, pendant trois-quatre ans, j'ai essayé plein d'études qui ne me correspondaient pas. Quand on est jeune, on ne pense pas nécessairement à son bien-être, mais plutôt à suivre le schéma classique. J'ai donc débuté pas mal d'études différentes, comme le droit, les langues… Avant d'enfin me dire «Fiona, tu aimes bien la com, fais de la com»! Même si tout le monde me disait que ce domaine était bouché. Si on se bat un petit peu, ça va finalement!
«Il m'est arrivé de commencer à étudier le cours la veille de l'examen!»
GUIDO: Et tu as immédiatement accroché à ces études?
Fiona De Paoli: Oui, sans trop étudier, j'avoue, j'avançais bien dans mes études, je comprenais où les profs voulaient en venir. Quand on aime, on intègre rapidement la matière. Il m'arrivait même d'étudier uniquement la veille de l'examen.
GUIDO: Pourquoi à Tournai?
Fiona De Paoli: Je suis originaire de cette ville et j'aimais l'aspect 'Haute École' de la HELHa avec beaucoup de travaux pratiques, une ambiance familiale, … On n'est pas un numéro dans ce genre d'école.
GUIDO: Tu n'as pas rencontré d'embûches sur ton parcours?
Fiona De Paoli: Globalement, mon parcours étudiant s'est bien passé. Évidemment, il y a des cours qu'on aime moins, je pense notamment à sciences po par exemple, et des cours qu'on apprécie particulièrement, comme la déonto. Je ne me rappelle pas avoir subi mes années, c'était assez cool.
GUIDO: Tu étais une étudiante plutôt studieuse ou guindailleuse?
Fiona De Paoli: Plutôt guindailleuse, je l'avoue. J'assistais à 90% des cours. J'étais donc assidue aux cours tout en faisant la fête à côté. Avec des notes totalement honorables, pas d'échecs, mais pas non plus des 20/20 partout!
GUIDO: Tu as donc testé le folklore étudiant tournaisien?
Fiona De Paoli: Je n'ai pas fait partie d'un cercle mais j'ai participé à la soirée d'intégration de mon école lors de laquelle on faisait tous connaissance. Quand je sortais, c'était plutôt avec mes copains de classe ou de secondaire, dans des bars de Tournai ou de Mons.
GUIDO: Le baptême ne t'a jamais attirée?
Fiona De Paoli: En sortant de secondaires, j'étais à fond dans mon sport, l'athlétisme. Je commençais à monter en niveau et mon entraîneur était contre les cercles étudiants et les baptêmes. C'est d'ailleurs aussi pour cette raison que je ne suis pas allée à l'université.
«Ces études en communication ont été une révélation»
GUIDO: Tu as fait des jobs d'étudiants pendant tes études?
Fiona De Paoli: Oui, j'en ai fait des milliers: chaîne de restauration, ménages, plaines, supermarchés… Et ça ne se passe toujours forcément bien parce qu'on met beaucoup de choses sur les épaules des étudiants alors qu'ils n'ont pas les compétences adéquates. Donc, cela n'a pas été une expérience inoubliable pour moi, c'était juste une façon d'avoir de l'argent de poche.
GUIDO: Au final, ces études ont été une grande réussite pour toi?
Fiona De Paoli: De mes 18 ans à mes 21 ans, je n'étais franchement pas bien, complètement perdue. Je tournais en rond. Jusqu'à ces études en communication qui ont été véritablement une révélation pour moi.
GUIDO: Quel a ensuite été ton parcours professionnel?
Fiona De Paoli: J'ai commencé par un stage à Notélé, la télévision locale de Tournai. Où j'ai été engagée comme pigiste après le stage. Après, j'ai effectué un deuxième stage à Télé MB où j'ai également été engagée en tant que pigiste.
GUIDO: Avant de passer le casting pour devenir speakerine sur RTL…
Fiona De Paoli: En effet. Avant de passer ce casting, j'avais confié à une amie que ce serait la dernière fois que je postulerais dans ce domaine, parce qu'il n'y avait clairement pas assez de piges! J'ai même fait ma vidéo de présentation en vitesse, au boulot. Et pourtant, ça a marché parce que j'ai été prise au final. Je n'y croyais tellement pas, ça a clairement boosté ma confiance en moi. Sans exagérer, ça m'a même peut-être sauvée dans ma dynamique à ce moment-là.
GUIDO: Qu'est-ce qui t'a le plus étonnée à tes débuts?
Fiona De Paoli: La bienveillance des gens. Le fait d'être coachée calmement, ça donne immédiatement confiance en soi. Jill et Laura m'ont également donné beaucoup de conseils.
GUIDO: Qu'est-ce que les gens te disent le plus souvent quand ils t'apostrophent dans la rue pour un selfie?
Fiona De Paoli: C'est toujours bienveillant. «J'adore ce que vous faites», «Ça fait du bien de vous voir si souriante», «J'aime bien votre diction» j'ai déjà eu aussi! Évidemment, il y a beaucoup d'hommes… Du coup, je suis un peu plus réticente à répondre à ça parce qu'on ne sait pas s'ils veulent parler à la speakerine ou à la femme. (sourire) Globalement, je n'ai pas encore eu de remarques négatives, ces échanges font plaisir et ça rend fier.
Le quiz des speakerines
Elles sont beaucoup à être passées par la case 'speakerine' avant de continuer leur carrière sur le petit écran. L'occasion pour nous de soumettre un petit quiz à Fiona. Alors, aimerait-elle…
… Avoir une carrière en France comme Agathe Lecaron?
«Je ne me suis jamais posé la question! J'aime beaucoup la Belgique et j'y suis très bien. Mais pourquoi pas, je n'écarterais pas d'emblée cette possibilité.»
… Présenter 'L'amour est dans le pré' comme Sandrine Dans?
«Oui, c'est le genre d'émission qui me correspond beaucoup. J'aime le côté humain de Sandrine, on sent bien qu'elle ne fait pas semblant pour la caméra.»
… Participer à 'Pékin Express' comme Sandrine Corman?
«Oh oui! C'est totalement dans mes cordes! Je n'hésiterais pas deux secondes avant d'accepter.»
… Se réveiller hyper tôt pour présenter une matinale en radio comme Julie Taton?
«Ça ne me dérangerait pas, je me lève déjà tôt actuellement. En plus, la radio permet une certaine impro et une proximité avec les auditeurs, ce qui m'intéresse beaucoup.»
… Présenter une émission culinaire comme Sophie Pendeville?
«Je ne suis pas mauvaise en cuisine, mais je n'aime pas cuisiner. Là, pour une fois, je passe mon tour!»
… Devenir influenceuse sur les réseaux sociaux comme Silent Jill?
«Ça se pourrait si j'avais un thème à développer. Pour le moment, je ne suis pas très active sur Instagram, je poste juste quelques stories pour rire. Jill a développé son truc autour de l'étrange, donc je trouve que cela a du sens. Si c'est pour raconter ma vie, ça ne m'intéresse pas.»
… Présenter la météo comme Emilie Dupuis?
«Aussi! J'aime les nouveaux projets. Après, il faut une sérieuse formation pour présenter la météo, il faut éviter de raconter des conneries et savoir ce que l'on dit.»
Photo: © RTL Belgium - Kilam Simav