KOT À L'HONNEUR: Le KotéSport
Chaque mois, nous mettons un kot-à-projet à l'honneur. Et c'est aujourd'hui le KotéSport de Namur qui a accepté de répondre à nos questions.
Pourquoi un kot-à-projet?
Laurent: Nous avons souhaité recréer ce kot-à-projet (le «Sportikot» existait auparavant mais s'est vu retirer son projet) car il nous semblait important d'apporter plus d'engouement au niveau sportif dans le cadre universitaire.
Thomas: Je voulais m’investir dans un kot-à-projet et comme il n’existait plus de kot-à-projet sportif à Namur, il y a de cela deux ans, avec une bande de potes, nous avons donc voulu créer le KAP afin de motiver les autres étudiants à faire du sport.
Le projet?
Thomas: Notre projet souhaite promouvoir la pratique d’activités sportives auprès des étudiants durant leur semaine remplie de nombreuses sorties bibitives. Nous nous voulons également être un lieu de rencontre pour les étudiants afin qu’ils s’intègrent au mieux dans le campus namurois.
Les activités?
Thomas: Nous organisons des activités hebdomadaires: joggings (tous les lundis et mercredis à 18h - rendez-vous à la Passerelle pour les intéressés) et une tranche horaire au CSU (Centre Sportif Universitaire) pour un sport collectif. Nous organisons également des tournois de différents sports (badminton, football, unihockey, handball, …), des excursions (kayak prévu début octobre), le traditionnel tournoi de Beach Volley lors de la semaine Akap, les 4 Heures cuistax de la Fête de l’Université, une semaine sportive et une deuxième participation aux 24 Heures vélos de Louvain-la-Neuve. Nous avons aussi l’intention de réaliser un marathon durant cette année académique.
Différent d'un kot "traditionnel"?
Laurent: La création et la gestion autour d'un projet commun permettent de se connaître dès le début de l'année et créer une bonne ambiance dans le kot. Les kots-à-projets sont aussi un milieu où les activités entre kots sont nombreuses et visent la rencontre et la bonne entente entre tous les KAP! Être impliqué dans un projet est aussi quelque chose de très motivant et amène à avoir des compétences d'organisation...
Avantages et inconvénients?
Thomas: Il y a tellement d’avantage à faire partie d’un KAP. Tu fais de nombreuses rencontres, cela t’apprend également à avoir des responsabilités, à gérer un projet. L’ambiance de ton kot est juste magique. Ce qui est bien avec notre projet, c’est qu’on ne prend pas de kilos durant nos années d’études!
Laurent: Les activités à organiser sont nombreuses et demandent beaucoup de temps, ce qui peut être un inconvénient pour certains comme un avantage pour d'autres! Cela dépend du point de vue et de notre objectif à la création du projet. Personnellement, c'est un plus qui me permet à la fois d'être impliqué dans le cadre de l'animation universitaire mais aussi de me maintenir en forme. Il y a peu d'inconvénients en fin de compte, à tel point qu'il est difficile une fois entré dans un kot-à-projet de vouloir en ressortir!
Thomas: Parfois, tu dois faire quelques compromis afin de réaliser les activités de ton kot. Cela peut parfois empiéter sur ton temps de travail. Mais il y a vraiment moyen de concilier les deux.
Un meilleur souvenir?
Laurent: Lors de la semaine des kots-à-projets, certains kots se doivent de surveiller toute une nuit le bar et la scène sur le Forum. Ils peuvent bien sûr dormir, mais pour notre part, l'envie n'était pas là. Nous avons donc regardé quelques films (peu tolérables pour les enfants) sur écran géant…
Thomas: À Namur, chaque kot-à-projet accueille au moins un étudiant Erasmus. L’année passée nous avons accueilli Agnese qui venait de Bologne en Italie. Lors de sa première journée au kot, elle est restée enfermée dans la douche pendant plus d’une heure. Mais cela ne l’a heureusement pas trop traumatisée. Un beau cadeau de bienvenue.
Laurent: C'est d'ailleurs grâce à elle qu'on a battu à l'Estafette (un à-fond l'un après l'autre) le Nom de la Rose. Elle a donc bien été intégrée dans les mœurs estudiantines belges!