KOT À L'HONNEUR: Le Kot Astro
Dans chaque numéro du Guido Magazine, nous mettons un kot-à-projet à l'honneur. Et c'est aujourd'hui le Kot Astro de Louvain-la-Neuve qui a accepté de répondre à nos questions.
Pourquoi un kot-à-projet?
Emi: J’y avais déjà pensé mais j’avais peur que ça me prenne trop de temps. Après avoir organisé mon half-time, je me suis dit que s’il me restait deux ans à passer à Louvain-la-Neuve, autant en profiter et faire ce que j’avais vraiment envie de faire! Il fallait que je me lance dans un projet à long terme, et le kot-à-projet offre cette possibilité.
Math: J’avais depuis longtemps un grand intérêt pour l’astronomie. Pour moi, rejoindre le Kot Astro était avant tout l’occasion de rencontrer d’autres personnes partageant cette passion et d’échanger des connaissances sur le sujet. Je n’étais pas familier avec le monde des kots-à-projet mais cela me plaît toujours autant.
Le projet?
Thomas: Beaucoup pensent que l’astronomie est une science si complexe et si abstraite que ça la rend inaccessible. D’autant plus que l’acquisition d’instruments astronomiques peut parfois rebuter à la pratiquer. Pourtant, pas besoin de gros télescopes pour découvrir les merveilles du ciel! Au Kot Astro, on s’emploie corps et âme à vulgariser l’astronomie pour en faire profiter le plus large public possible et ainsi susciter l'intérêt pour cette discipline.
Les activités?
Emi: Au premier quadrimestre, on a organisé deux conférences (une sur Apollo 11, et l’autre sur les météorites), une visite au centre spatial de Liège (on a été le jour de l'atterrissage de Philae sur la comète, on a suivi ça en direct avec toute l’équipe là-bas, c’était génial!), un marathon Star Wars, un week-end Astro-Nature avec le Kot Jeunes et Nature, et enfin, régulièrement on propose des soirées d’observations.
Julie: Au deuxième quadri, nous prévoyons également trois conférences, un second week-end Astro-Nat’, une exposition sur la lumière qui aura lieu dans le cadre du Printemps des Sciences, une soirée contée sur les constellations et peut-être une visite à la station de l’ESA à Redu. On prévoit aussi une Petite Casa (évidemment!) et toujours des soirées d’observation quand le temps le permet.
Différent d'un kot 'traditionnel'?
Thomas: Une certaine idéologie de cohésion. On se retrouve avec des gens qui partagent la même passion, ça rapproche et ça crée forcément des liens. Dans un KAP, tout le monde se connait et on n’hésite pas à multiplier les moments partagés comme les soupers commu et les sorties. Au final c’est une grande famille où tout le monde se fait confiance.
Avantages et inconvénients?
Emi: Il n’y a pas beaucoup d’inconvénients en fait! Oui, ça prend beaucoup de temps, et ça demande de l’investissement, mais on ne postule pas dans un KAP si on n’est pas prêt à se consacrer à 100% au projet. Par contre, les avantages sont nombreux: on apprend énormément, on découvre un monde qui parfois nous est inconnu, on se fait une bande de potes de dingue, on participe à la vie des KAP, …
Un meilleur souvenir?
Emi: La première fois qu’on regarde la lune dans un télescope! C’est un spectacle auquel je n’étais pas habituée, et je dois dire que c’est vraiment magnifique!
Thomas: On était en soirée d’observation quand quelqu’un est arrivé avec sa toute nouvelle lunette astronomique. Problème, il ignorait totalement comment l’utiliser. On s’est donc employé à lui donner les bases. Ce fut très gratifiant de lui rendre ce service et je suis sûr qu’à présent, ce monsieur arpente le ciel la nuit à chaque fois qu’il fait beau...
Une anecdote?
Julie: Au souper des KAP, je me suis arrêtée quelques secondes pour regarder le ciel (eh oui, c’est un réflexe qu’on acquiert vite quand on est au Kot Astro!). Un garçon s’est approché de moi et, dans l’espoir de m’impressionner et de me draguer un peu, m’a sorti: «Tu veux que je te montre la Grande Ourse?» avec une petite voix de séducteur bourré. Je lui ai répondu en énumérant toutes les constellations qu’il y avait dans le ciel ce soir-là! Je n'ai plus jamais entendu parler de lui… (rires)