KOT À L'HONNEUR: L'Alkot
Chaque mois, nous mettons un kot-à-projet à l'honneur. Et c'est aujourd'hui l'Alkot de Louvain-la-Neuve qui a accepté de répondre à nos questions.
Pourquoi un kot-à-projet?
Mélissa: Pour l’expérience que ça peut apporter dans le monde professionnel et l’ambiance de la communauté kapiste.
Cécile: Pour l'ambiance, le fun et le challenge!
Estelle: Pour les rencontres, l'investissement et surtout le fait de partager un projet et une vie quotidienne avec les mêmes personnes pendant un an.
Marion: Parce qu'avoir un projet au sein du kot nous pousse à l'échange d'idées et à la communication entre cokoteurs, et individuellement à être proactif et engagé dans la vie estudiantine.
Sébastien: Pour participer à la fois à l'animation de la ville mais aussi pour réaliser un projet que je trouve important.
Le projet?
Notre projet, c’est de sensibiliser les étudiants à la problématique de l’abus d’alcool. Il s’agit dans un premier temps de rappeler aux étudiants de garder leurs limites pour éviter les dangers, et leur donner des conseils pour qu'ils sachent comment ne pas dépasser leurs limites justement. Dans un second temps, apprendre aux étudiants à savoir veiller et prendre en charge un ami saoul qui n'a pas su garder ses limites. Il n'y a jamais de jugement.
Les activités?
On a deux types d'activités. Des activités de prévention durant lesquelles on informe, on rappelle les dangers, on donne des conseils, etc. Notamment via des fiches-conseils, des vidéos de sensibilisation, des présences lors d'événements étudiants et la Semaine Alkot (avec une activité chaque jour de la semaine: une tournée des kaps informative, une soirée alternative avec la diffusion d’un film, la distribution du pack du parfait guindailleur, une activité de prévention en Casa, un jeu kapiste basé sur un carnet du parfait guindailleur). Mais aussi des activités de réduction des risques pour lesquelles on va sur le terrain, en plein milieu de la guindaille pour agir, via des alcootests en soirée, un Soft-ô-bar avec un large choix de boissons non alcoolisées, une Prom’ Rock Party avec le KED (une soirée alternative pour que les gens sortent plus tôt, passent leur soirée en s’amusant autrement que par le biais de l’alcool).
Différent d'un kot 'traditionnel'?
Cécile: On n'a pas d'autre choix que de vivre ensemble parce qu'on doit communiquer pour que les projets se réalisent, … Du coup, il y a tout le temps quelqu'un dans le commu prêt à faire du pâté pour toute la journée avec toi! C'est super génial!
Estelle: Le fait de vivre 24 heures sur 24 avec des gens, ça rapproche, c'est clair. Mais dans un kot traditionnel, il manque selon moi la facette de partager un truc ensemble durant toute l'année, et le kot-à-projet le permet!
Marion: D'avoir été dans un kot 'traditionnel' avant, je peux témoigner que le KAP donne une ambiance supplémentaire de partage, soutien, collaboration, défis, fierté, … On tisse des liens très particuliers.
Avantages et inconvénients?
Cécile: Pour moi, le premier avantage est de faire full rencontres: t'as pas un soir où tu n'as rien à faire. Par contre le désavantage, c'est que t'as pas un soir où tu n'as rien à faire…
Marion: On est au cœur de l'animation étudiante et des festivités! L'ambiance d'un kot-à-projet est indescriptible! Par contre, ce n'est pas toujours facile de trouver un équilibre entre le projet, la vie au kot et les études.
Mélissa: Ça donne également des compétences pratiques que l’université ne t’apprend pas et qui sont utiles pour le futur. Tu fais des rencontres, tu fais partie de l’animation étudiante, tu te sens utile pour la communauté étudiante et tu en ressors plein de bons souvenirs.
Un meilleur souvenir?
Cécile: Le souper des KAP, quoique, je ne sais pas si je peux appeler ça un souvenir…
Marion: Bloquer sa clé dans la porte de l'Organe pour notre première vidéo de prévention "Les 10 trucs cons que les gens bourrés font", et pourtant, je n'étais pas bourrée… En prime, 150 euros pour le serrurier!
Une anecdote?
Cécile: Il y en a beaucoup, mais on va les garder privées! (rires)
Marion: Shotgun!
Mélissa: Certains s’aiment un peu trop dans le kot! (rires) Aussi, le kot est majoritairement composé de filles (quasi toutes célibataires qui plus est!), je vous laisse imaginer les conversations que les garçons endurent!