KOT À L'HONNEUR: La Maison de l'Histoire
Dans chaque numéro du Guido Magazine, nous mettons un kot-à-projet à l'honneur. Et c'est aujourd'hui la Maison de l'Histoire qui a accepté de répondre à nos questions.
Pourquoi un kot-à-projet?
Marine: J’ai décidé de me lancer dans un kot-à-projet car cette façon de vivre en communauté autour d’un même projet me tentait beaucoup. Avant d’en faire partie, j’allais déjà à des activités organisées par des KAP et l’ambiance qui régnait entre les différents membres avait l’air très chouette et donnait envie de faire partie de cet univers kapiste.
Marc: Je pense que l’idée de participer à la vie extra-universitaire des historiens m’a beaucoup plu. Celle de vivre pour le projet aussi. Bref, c’était une année géniale. Le KAP m’a permis d’être plus responsable et beaucoup plus organisé. Il m’a aussi fait me découvrir une réelle passion pour la logistique. À refaire? Sans hésiter!
Pierre: La première raison qui m’a poussé à m’engager dans un kot-à- projet est l’ambiance. Avant d’y entrer, j’avais un appartement, certes très joli, mais dans lequel je m’ennuyais lorsque j’étais seul. Non seulement le KAP m’a permis de trouver une chouette ambiance de kot, mais aussi de pouvoir koter avec des amis.
Le projet?
Marine: Le projet de la Maison de l’Histoire est de promouvoir l’histoire auprès des étudiants de Louvain-la-Neuve.
Pierre: Notre projet vise à promouvoir l’histoire auprès des étudiants, mais aussi du public extérieur à l’université.
Les activités?
Marine: Nous organisons en début d’année un parrainage pour les étudiants de première bac Arke et Hist, une sorte de speed-dating où ils rencontrent des étudiants plus vieux et plus expérimentés, ainsi qu’un souper entre historiens, afin que les étudiants des différentes années puissent se rencontrer et partager leur expérience.
Marc: On aide aussi à la confection d’un pull pour la section histoire avec concours logos, couleurs, etc. Ainsi qu'un accueil des premières années avec visite de la faculté.
Marine: Hormis ces activités en rapport avec la fac, nous organisons des activités ouvertes à tous, dont par exemple les Histoquizz, des questionnaires de culture générale sur l’histoire. C’est également nous qui organisons les Historiades, les olympiades d’histoire pour les rhétos.
Différent d'un kot 'traditionnel'?
Marine: Selon moi, la particularité des KAP est avant tout ce principe de rassembler des étudiants autour d’un but commun, ce qui crée des liens qui ne sont pas forcément présents dans les autres kots. Une réelle dynamique est présente entre les kapistes et vivre en KAP nous permet de nous apprendre à prendre nos responsabilités et à gérer un projet, que ça soit d’un point de vue économique ou social.
Avantages et inconvénients?
Pierre: Les rencontres que nous faisons grâce au KAP sont toujours enrichissantes. Le monde des KAP forme une petite communauté au sein de laquelle on peut créer des liens forts. Cependant, il faut quand même faire attention de ne pas trop s’enfermer dans ce 'monde dans le monde', sous peine de délaisser ses amis qui ne sont pas kapistes. Évidemment, un autre aspect qui peut être à la fois positif et négatif est la guindaille. Il y a beaucoup de raisons de sortir lorsqu’on est kapiste
Un meilleur souvenir?
Marine: Un de mes meilleurs souvenirs reste les 24 Heures Vélos. Le fait de les avoir vécues en faisant partie d’un KAP m’a permis de les vivre différemment. C’est vraiment différent quand on les vit de l’intérieur. C’était vraiment une très chouette expérience, je ne regrette pas de m’être levée si tôt!
Marc: Mes meilleurs souvenirs peuvent n’en former qu’un. Le fait de porter les costumes que nous louons pour la représentation du KAP. Que ce soit en acti, en Tournée des KAP ou même pour des bêtes photos avec la team 'mecs' du kot…
Une anecdote?
Marc: Avec mon cokoteur Pierre, on a toujours été très doués pour nous retrouver dans des situations un peu louches. Bref, on était à la recherche de costumes militaires pour étoffer notre matériel de location et on est tombé sur une pub pour un stock américain. Joyeux de cette trouvaille, on se rend sur place avec deux autres compères et on fait affaire avec le gérant. Outre les drapeaux avec croix gammées (en vente) et le casque à pointe dans le bureau dudit gérant, ce dernier nous a montré ses photos où il se déguisait en uniforme SS et nous a aussi sorti la phrase «Si vous prenez des uniformes américains, prenez aussi des uniformes allemands. Sinon c’est comme si vous jouiez aux indiens, sans les cowboys!». On en a ri avec lui sur le moment et on est parti avec nos uniformes américains (et ceux-là seulement…). Huit mois après, je me demande encore s’il n’était pas 'nazi' ou simplement dérangé…
Pierre: Lors de notre banquet gallo-romain a eu lieu un combat de gladiateurs. Pour préparer celui-ci, mon adversaire et moi-même avons dû apprendre les techniques d’escrime adaptées en nous battant avec des glaives en bois au milieu de la rue, ce qui a soulevé quelques éclats de rires.