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26/09/2007

CARL DE MONCHARLINE et ses carrières

Figure de proue des nuits bruxelloises, organisateur hors pair d'événements atypiques et consultant pour le Parti Socialiste, on ne peut pas dire que Carl De Moncharline soit homme à se reposer sur ses lauriers. Nous avons donc voulu en savoir plus sur ses activités diverses.

De job d'étudiant en job d'étudiant, Carl De Moncharline a vite pris goût au cumul d'une multitude de métiers: « Je travaillais au Petit Yoyo sur le campus du Solbosch pendant l'heure de midi, le matin et l'après-midi dans une agence de pub et le soir dans un bar du quartier du Châtelain. J'ai en fait toujours dû me battre, vu que je ne venais de rien et que mon destin familial m'a obligé à très vite travailler. »

Premier coup de gueule

En quatrième humanité, Carl décide d'arrêter ses études (« j'étais déjà assez âgé, je devais avoir quelque chose comme 20 ans! ») et donc d'enchaîner les petits boulots. Après avoir économisé pas mal d'argent, il investit cette somme dans une campagne de pub contre la pollution à Bruxelles, un coup de gueule ( Barbares, changez! ) contre l'absence de poubelles dans les rues de la capitale. « J'ai donc collé des autocollants sur tous les feux rouges de Bruxelles. A partir de là, les gens ont commencé à se demander ce que ça voulait dire. »

Suite à cette action de ' teasing ', Carl se fait remarquer par une agence de communication, K Com Communications , aux prémisses de la publicité événementielle. Après avoir travaillé sur des produits divers et le Festival du Film de Bruxelles , il se retrouve embarqué dans le monde de la nuit.

Le monde de la nuit

« J'ai toujours écouté la radio la nuit. C'est un vice que j'ai gardé et que je pratique encore aujourd'hui. » Voyant ses prédispositions à faire choses un peu folles, les patrons de cette agence de com assignent une nouvelle mission à Carl De Moncharline : reprendre la gestion du Mirano . « Déjà, j'y étais tout le temps. Alors autant y être en étant payé! »

C'est à cette époque que le Mirano fait face à des innovations toutes aussi dingues et innovantes les unes que les autres, comme par exemple la piste tournante. Alors, la nuit est-elle vraiment un milieu superficiel? « Excessivement superficiel. Le lendemain, on n'est déjà plus là. Il faut avoir beaucoup de légèreté par rapport à ça. Et les gens qui prônent le contraire sont généralement des gens qui ont besoin de se donner de la consistance qu'ils n'ont pas. »

Obligé de se mettre en retrait du monde de la nuit suite à la fermeture du Mirano (« à cause de certains hommes au pouvoir qui avaient une vision de Bruxelles en tant que ville-dortoir où il ne se passe rien »), Carl repart de plus belle vers de nouveaux projets plus fous les uns que les autres, privilégiant « une vision de la ville ouverte, où plein de choses se passent, où les terrasses des café sont ouvertes tard le soir, où on intègre les jeunes, … »

Un futur politique?

Ayant été désigné par le Parti Socialiste pour 'upgrader' Bruxelles par rapport à toutes les autres capitales internationales, Carl de Moncharline a cherché à développer ou d'aider à développer des initiatives nouvelles afin de donner un nouveau souffle à la ville: la Roller Parade, Immeubles en Fête, Bruxelles-les-Bains , les Nuits Blanches , …

Ayant pu goûter à la politique en tant que consultant, Carl De Moncharline se verrait-il bien continuer ce chemin politique plus profondément? « Ma vie a toujours été une histoire d'opportunités, de circonstances et de chances. Donc, on verra. Je dois quand même avouer que je ne me sens pas avoir un vent dans le dos pour devenir Premier Ministre ou Bourgmestre actuellement! Mais il n'est pas impossible qu'un jour, si le citoyen me donne ce mandat, je ne me présente pour devenir Echevin. »

Des événements en pagaille

A la tête de plusieurs petites entreprises, Carl organise ou collabore à toute une série d'événements qui contribue au nouveau rayonnement de Bruxelles: la Fête des Voisins (concept venant de France et exporté à notre pays), la Roller Parade (durant tout l'été), la Fête du Progrès (organisée pour le Parti Socialiste), Truc-Troc (événement au cours duquel les visiteurs font des offres sur les œuvres d'art à l'aide de Post- It ), la Fiesta Latina (un festival latino comme son nom l'indique), …

Même si beaucoup de ces événements existaient auparavant dans les autres pays, la première démarche de Carl est de se dire: pourquoi pas à Bruxelles? Ensuite, il fourmille d'idées afin d'être beaucoup plus innovant dans la réalisation de l'événement. « A titre d'exemple, je pense qu'on a la seule Roller Parade du monde à avoir un modèle économique ».

« La capacité d'inventer des choses, ce n'est pas ce qu'il y a de plus compliqué. Le plus important, c'est la façon de les réaliser. Une bonne idée mal réalisée deviendra à coup sûr un fiasco. Ce qui compte, c'est la façon de concrétiser cette idée, qu'elle vienne de toi ou d'ailleurs. »

Une entreprise à échelle humaine

Chef d'entreprise chevronné, Carl ne rêve pourtant pas de grandeur ni de développements à foisons. « Mon associé (Serge Vanderheyden ) et moi-même, on n'a pas d'ambitions démesurées. Ce qui nous intéresse, c'est d'avoir une chouette vie, c'est aussi simple que ça. On ne cherche pas à se développer outre mesure. On tient à garder notre entreprise à une échelle humaine. »

Vu qu'il n'a jamais suivi de formation universitaire, Carl a appris son métier à la sueur de son front et grâce aux diverses expériences qui ont jalonné sa vie. Quelle est donc la recette afin de bien diriger une entreprise? « Diriger sa vie, c'est déjà pas évident. Diriger une entreprise, c'est un peu la même chose. Ce qui est important, c'est se diriger soi-même et faire les choses qu'on aime. Peu importe ce que tu fais, tous les métiers ont une valeur et il faut avoir envie de faire ce que tu fais et de le communiquer aux autres. »

Être un 'people'

Père de famille depuis quelque temps, on s'imagine la difficulté à concilier une telle vie professionnelle foisonnante avec une vie de famille. Pourtant, cela lui réussit plutôt bien jusqu'à présent. « Il y a beaucoup de gens dans le business qui se donnent cette image d'hommes d'affaires débordés qui n'ont pas une minute pour eux. Ce n'est pas la réalité, mais celle des gens qui organisent mal leur travail et surtout leur vie privée. Peu importe ta charge de travail, si tu es bien organisé et si tu délègues bien ton travail, tu auras toujours du temps pour ta famille. »

Etant donné son 'ancienne' vie d' homme-clé des nuits bruxelloises et l'éventail de ses activités, Carl De Moncharline est devenu, un peu malgré lui, un pion dans l'échiquier people de Bruxelles. « Il y a des avantages et des inconvénients à ce statut. Après 20 ans de travail, cela te permet d'acquérir une certaine crédibilité, bien qu'être connu n'amène en soi rien de plus. Mais cela amène également un certain regard sur soi. Tout le monde se fait une idée sur ce que je suis, qui n'est pas obligatoirement la même pour toi ou ton voisin. Et cela sans réellement me connaître. J'appelle cela le syndrome de la caissière du supermarché: être reconnue de tout le monde, ne reconnaître personne et être prise pour une pétasse! C'est ça, être connu, ce qui n'est pas spécialement avantageux! »

Et quid des nouveaux projets à la sauce De Moncharline qui risquent de voir le jour dans les mois qui suivent? « On va ouvrir un resto-bar au concept très particulier dans le Bois de la Cambre. Mon plaisir réside encore et toujours dans cette différence, ce petit plus qui fera de cet endroit un lieu si particulier. » On n'en saura pas plus sur les autres projets en cours afin de ne pas casser l'effet de surprise. De toute façon, « si il y a des gens qui veulent recevoir mes mails, pas de problème! Enfin, je pense que tout le monde les reçoit! »

(SD)


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