30% des étudiants veulent lancer leur propre entreprise après leurs études
De plus en plus de jeunes ambitionnent de devenir indépendants au terme de leurs études, c'est ce qui ressort d'une enquête menée par Acerta auprès de plus de 1000 étudiants et jeunes diplômés de la génération Z.
Créer sa propre entreprise après ses études est devenu monnaie courante auprès des jeunes. Ils sont en effet 31% à déclarer vouloir être leur propre patron dès le début de leur carrière. Un chiffre légèrement plus élevé chez les garçons (34%) que chez les filles (30%).
Parmi ces jeunes starters, 13% envisagent d'exercer une profession libérale, 13% de créer leur propre entreprise et 5% veulent reprendre l'entreprise familiale. Si l'esprit d'entreprendre est très présent chez les jeunes, la majorité d'entre eux (54%) indiquent vouloir travailler pour une organisation en tant qu'employé après l'obtention de leur diplôme.

Ces chiffres doivent cependant être nuancés. Si l'intention de se lancer en tant qu'indépendants est forte parmi les étudiants et les jeunes diplômés (respectivement 33% et 37%), ils ne sont effectivement que 23% parmi les jeunes diplômés à travailler en tant qu'indépendants sur le terrain. Ronan Kermer, expert starters et indépendants chez Acerta, explique: «L'esprit d'entreprise chez les jeunes est indéniable. Pourtant, nous constatons que la réalisation de cette ambition est souvent retardée, ils se heurtent à des obstacles tels qu'une expérience insuffisante, un manque de compétences commerciales ou des risques financiers.»
C'est qu'il faut un minimum de confiance en soi pour sauter le pas vers le statut d'indépendant. C'est là que le bât blesse pour la génération Z: ils sont en effet 57% à se donner une note de 6/10 quant à leur capacité à gérer avec succès leur propre entreprise.

Ronan Kermer continue: «L’estimation de la confiance (en soi) est subjective et individuelle. On constate que les filles, plus encore que les garçons, sont prudentes et s’interrogent sur leurs capacités. Les diplômés de l’enseignement de type court sont également plus sceptiques que les titulaires d’un master. Et il faut noter que même ceux qui ont déjà lancé une activité indépendante en tant qu’étudiants ne débordent pas de confiance en eux: 51 % d’entre eux doutent encore de leurs capacités.»
Acerta offre aux indépendants débutants non seulement un accompagnement personnel dans ses bureaux, mais aussi la Starters Académie gratuite. Clique ici pour en savoir plus.