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15/11/2007

1 DIPLÔME, 5 MÉTIERS: Kiné

Nous nous sommes aujourd'hui intéressés aux titulaires d'un diplôme en kinésithérapie. Nous leur avons donc posé les trois questions suivantes:

1. Quel bilan tirez-vous de vos études?

2. Quel regard portez-vous sur votre fonction actuelle?

3. Vos études vous ont-elles bien préparé à cette fonction?

Nom : Stéphane Sobczak

Âge : 28 ans

Travail actuel : Assistant à la Faculté de Médecine de l'ULB, au laboratoire d'Anatomie et d'Embryologie

1. Comme j'étais très sportif à l'adolescence, les petits bobos ont fait que j'ai eu recours à de la kinésithérapie plusieurs fois, ce qui m'a orienté lors du choix de mes études. Je suis très content maintenant d'avoir fait l'université qui propose un tel niveau élevé d'enseignement.  

2. J'exerce une fonction de chercheur (doctorant) et d'enseignement auprès des étudiants en médecine, kinésithérapie et ostéopathie de l' ULB .

Je ne rêvais pas du tout de ce genre de job, au contraire. Avant, les études m'ennuyaient et je préférais faire du sport. Mais tout au long de mon parcours universitaire, les choses ont changé et maintenant je ne m'arrête plus d'étudier! Si cet emploi me permet d'évoluer et de ne pas stagner avec de vieilles connaissances, il reste quand même un aspect négatif vu que l'ULB n'offre pas vraiment de stabilité d'emploi.

3. Les études en kiné m'ont donné les bases pour pouvoir entreprendre mon métier actuel, mais je continue encore d'apprendre jour après jour. Certains disent qu'il faut quinze ans pour former un chercheur…

Nom : Ingrid de Biourge

Âge : 28 ans

Travail actuel : Temps plein en oncologie (cancérologie) + chirurgie plastique et dermatologie (reconstruction post-trauma, reconstruction mammaire post-cancer du sein)

1. Le bilan que je tire de mes études est autant positif que négatif. Positif pour les portes qu'elles m'ont ouvertes, pour un esprit critique et ouvert construit tout le long de mon parcours, pour une réflexion nécessaire afin de mettre à profit le bagage transmis. Négatif pour une envie et un besoin d'en connaître encore plus avant de me lancer dans la vie active… Mais en sait-on jamais assez dans ce genre de profession?

2. Je suis responsable de toutes les prises en charge kiné du service d'oncologie. Au niveau humain, c'est un travail très secouant mais terriblement riche de rencontres, de partage et de respect.

Au niveau technique, je touche encore à tous les domaines vu que l'atteinte cancéreuse donne des symptômes très variables et que le pronostic et les projets des patients diffèrent fortement. Cela nécessite une grande adaptation des traitements et une importante réflexion quotidienne.

3. J'ai appris p rincipalement sur le tas. C'était déjà un peu le principe de la licence à ce moment-là: on nous donne un bagage scientifique important et technique de base et on nous forme et nous pousse à la réflexion. Dans ma pratique, le fait de devoir être compétente dans plusieurs domaines fut et reste parfois difficile. J'ai donc dû continuer à me former sur le tas et parfois recourir aux connaissances de mes collègues spécialisés dans un domaine précis, en fonction de chaque patient qui se trouvait en face de moi. Je reste donc convaincue que la formation continue est nécessaire à un maintien de la qualité de soins!

Nom : Véronique Lepape

Âge : 30 ans

Travail actuel : Kiné salariée à mi-temps dans un centre pour enfants infirmes moteurs cérébraux et kiné indépendante en cabinet privé et en collaboration avec deux autres kinés

1. Ayant toujours eu un g oût certain pour le sport et l'envie de bouger dans ma pratique professionnelle future, j'ai donc choisi des études en kiné. Je retiens surtout de ma formation les cours théoriques et pratiques très intéressants en général et les cours de sport poussant au dépassement de soi.

2. Ce job impose une remise en question continue des objectifs et des moyens d'y parvenir et cela avec chaque enfant et en fonction de son évolution. Les enfants suivis le sont pour la plupart à long terme et il se crée un lien fort avec ceux-ci. S'il s'agit d'un métier passionnant et enrichissant, il faut savoir que financièrement, c'est probablement le domaine de la kinésithérapie qui rapporte le moins tout en étant très exigeant.

3. Les études de kiné m'ont permis d'avoir une très bonne connaissance générale du corps humain, de la motricité et des patients que nous aurions à rencontrer. En ce qui concerne la pratique, plusieurs types de bilans et de traitements nous sont proposés dans le cadre des cours. C'est en stage que nous apprenons à choisir parmi cet éventail de moyens afin d'adapter au mieux notre prise en charge en fonction du patient.

Nom : Geoffrey Dellicour

Âge : 30 ans

Travail actuel : K inésithérapeute au Centre Neurologique William Lennox – section adulte

1. Après quatre année d'études en éducation physique, j'ai décidé de continuer ma formation en effectuant une passerelle entre éducation physique et kinésithérapie. Cela reste pour moi le parcours idéal. Connaître la motricité normale avant d'étudier et de rééduquer le mouvement pathologique.

2. Le CNWL est un centre de revalidation neurologique. Nos patients sont atteints principalement d'hémiplégie survenue suite à un accident vasculaire cérébral, de traumatisme crânien (après un coma), de Parkinson, … En résumé, des troubles neurologiques d'origines centrales (cerveau). Nous avons comme mission de faire évoluer nos patients vers une meilleure autonomie, un mieux-être. C'est un boulot qui allie compétence technique et contact humain.

3. Ces études m'ont bien préparé à ma fonction actuelle, mais attention: préparé ne veux pas dire que l'on connaît tout sur le domaine. Les bases théoriques, la démarche scientifique, … nous permettent de pouvoir s'en sortir dans beaucoup de domaines. Il faut évidemment approfondir le sujet, réfléchir, se former davantage et spécifiquement. Il ne s'agit pas de reproduire des 'recettes' toutes faites mais bien d'en créer à volonté en fonction des besoins.

Nom : Gregory Reychler

Âge : 31 ans

Travail actuel : Responsable des kinésithérapeutes du secteur 'respiratoire' des Cliniques Saint-Luc et chargé de cours pour une partie des cours ayant trait à la kinésithérapie respiratoire à l'UCL

1. Au départ, j'ai entrepris de faire ces études pour le lien évident entre la kinésithérapie et le sport. J'ambitionnais en effet de travailler dans le milieu sportif, sans réfléchir plus loin à cette époque-là.

2. Je suis avant tout kinésithérapeute de terrain pour les patients atteints de mucoviscidose. L'enseignement vise à former les futurs collègues à la kinésithérapie respiratoire.   Je ne m'attendais pas du tout à faire ce travail mais je suis épanoui dans ce que je fais. Le contact avec les patients est une facette enrichissante et la satisfaction de pouvoir les soulager voire les soigner est grande. Tandis que la formation des étudiants ou des collègues est une façon de rendre ce que d'autres m'ont apporté précédemment et continuent à m'apporter et de promouvoir la kinésithérapie. C'est un métier en perpétuelle évolution qui a considérablement changé des dernières années et il est nécessaire de se maintenir à niveau pour ne pas être dépassé et proposer aux patients le meilleur traitement possible (plutôt qu'en faire payer les patients).

3. Il est impensable pour un métier en évolution constante de tout apprendre lors des études mais résumer en disant que les bases étaient acquises reflète assez bien la réalité. Il y a toujours des lacunes auxquelles on pourrait remédier mais en dix ans, je constate que les études se sont déjà bien améliorées.

(SD)


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