MON JOB D'ÉTUDIANT: À Kinepolis
Manon (23 ans), étudiante en Management culturel à l'UAntwerpen, est jobiste au Kinepolis de Louvain depuis septembre 2017.
Quelles sont tes tâches quotidiennes?
«Il existe cinq positions différentes pendant un shift. Vendre les tickets, les scanner au poste de contrôle, s'occuper de la caisse du magasin, remplir les pots de pop-corn et de nachos et nettoyer. Il n'y a que le nettoyage qui dure continuellement, les autres positions changent entre les films. Il y a également d'autres missions comme l'escape room ‘Great Escape’, les fêtes pour enfants, Ladies at the Movies, Opéra au Cinéma, ce qui permet une certaine variation.»
Qu'y a-t-il de plus chouette dans ce job d'étudiant?
«Sans hésiter, la variation dans les shifts et les collègues. Même quand les cinémas étaient fermés, nous sommes restés en contact via les réseaux sociaux. On était tellement enthousiaste qu'on n'attendait qu'une seule chose: la réouverture des cinémas.»
Et le plus difficile?
«Les clients difficiles. Jusqu'en janvier 2019, la loi nous obligeait à refuser les moins de 16 ans pour certains films. Devoir expliquer à des parents qu'ils ne peuvent pas emmener leur enfant dans la salle, ce n'est pas quelque chose de facile.»
Que fais-tu pendant les pauses?
«On se remet de son shift. (rires) Et on mange un bout. Quand c'était plutôt calme, nous avons pu tester l'escape room. Même avec tous les indices, on n'y est pas arrivé, mais on n'avait qu'une demi-heure pour en sortir.»
Combien gagnes-tu?
«Environ 11,50 euros de l'heure, mais quand tu travailles depuis un certain temps, on y ajoute des chèques-repas pour les shifts plus longs. Les étudiants jobistes peuvent faire des shifts de trois, cinq, huit ou dix heures. Je préfère personnellement les longs shifts, de toute façon il n'y a pas grand-chose à faire le reste de la journée. Le désavantage, c'est qu'ils te renvoient parfois chez toi quand il y a moins de monde, mais cela est propre au travail en cinéma.»
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