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27/04/2017

Focus sur l'emploi

En 2015, la FEB avait indiqué vouloir diminuer le chômage des jeunes d’un quart d’ici à la fin de la législature. Une baisse positive a pu être observée, mais elle n'est certainement pas suffisante à cause d'une inadéquation entre l'offre et la demande au sein des entreprises. C'est pour cette raison qu'une enquête a examiné les attentes des jeunes Belges sur le marché de l'emploi.


L'enquête réalisée par iVox pour le compte de la Fédération des entreprises de Belgique (FEB). a été menée auprès de 500 jeunes belges de 17 à 27 ans. Elle montre que deux jeunes sur trois sont prêts à exercer un emploi qui ne correspond pas du tout à leur formation ou aux études choisies. Ils sont très flexibles et s’attendent à la même attitude de la part de leur futur employeur: ne pas se focaliser aveuglément sur la formation et l’expérience que sur le terrain, une formation continue lors du recrutement et pendant le job ainsi qu'un équilibre sain entre travail et vie privée. Quelques chiffres intéressants:

  1. Plus de deux jeunes sur trois sont disposés à exercer un emploi qui ne correspond pas du tout à leur choix d'études.
  2. Plus de la moitié des jeunes pense que les employeurs les mettent sur la touche en raison de leur manque d’expérience. Plus de 80% des jeunes prétendent que les employeurs recherchent souvent à tort une personne avec de l’expérience.
  3. Deux éléments sont importants pour les jeunes. Une première expérience de travail (stage, job étudiant ou intérim) n’a surtout du sens qu’en fonction de l’épanouissement personnel. Un CDI n'est pas une priorité. Par ailleurs, ils attachent beaucoup d'importance à un bon équilibre entre vie privée et vie professionnelle. Dans cette optique, la mobilité est un point d’attention, plus de 30% des jeunes n’étant pas prêts à effectuer plus d’une heure de trajet pour aller travailler.
  4. Près de 50% des jeunes aimeraient devenir leur propre patron.
  5. Plus de 25% des jeunes pensent que l’on sombre dans la routine dès que l’on exerce un même emploi durant plus de trois à quatre ans.

Les employeurs doivent avouer qu'ils devraient donner plus de chances aux jeunes et ne pas les sanctionner à cause de leur manque d'expérience. S'ils veulent remplir les nombreux postes vacants, ils doivent miser judicieusement sur les possibilités d’évolution des jeunes, notamment en investissant davantage dans les formations sur le terrain ainsi que dans une gestion ciblée des talents. Les jeunes et leurs parents doivent être informés correctement sur les compétences fortement recherchées sur le marché du travail.

Grâce à Young Talent in Action, la FEB entend inspirer les entreprises et les jeunes. Des chefs d’entreprise, des responsables RH et plus de 1000 jeunes se rassembleront le 2 octobre à BOZAR à Bruxelles. Avec l’objectif principal suivant: comment mieux orienter davantage de jeunes sur notre marché du travail? La FEB répondra à cette question par des ateliers, des séances de speed dating et des ‘debattles’ entre jeunes et hommes politiques. L'orateur de haut niveau du jour sera Fiona Mullan, directrice RH international de Facebook. Le 2 octobre, elle exposera pour la première fois en Europe la politique RH du réseau social.

Plus d’informations sur Young Talent in Action et le programme sur www.youngtalentinaction.be
 
Photo: Shutterstock


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